La naissance de l’Univers vue par le Poisson

Publié le par lebocaldupoisson.over-blog.com

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A la base, il n’y avait rien. « Rien », c’est déjà un concept, c’est déjà « quelque chose » puisqu’on l’imagine. Alors je vais vous parler de la naissance de l’Univers, avant même la phase rien.


Une génération spontanée de grains de sable est apparue. Ils étaient au nombre de deux. Nous les appellerons « Jourtèques », parce qu’il faut bien les nommer. Personne d’autre que moi et un célèbre exploitant de vignoble champenois ne connaît l’origine de la Jourtèque.


Du reste, ça n’a rien à voir, mais si vous avez des soirées à organiser, je vous recommande chaudement ses produits, à servir frais et à boire sans modération tant que vous ne touchez pas un volant avec les mains (conduisez avec les pieds vous verrez c’est sympa !) !


Y m’en va vous la raconter l’origine de l’Univers bâti par une équipe de deux Jourtèques. Et vous verrez que l’Univers, après tout, c’est quand même vachement bien foutu. Vous remercierez et vénèrerez les Jourtèques.


Donc, génération spontanée de deux Jourtèques. Elles se rencontrent au hasard d’une promenade dans le néant. Et là, le clash ! La plus petite des deux dit à l’autre :


« Comment tu fais pour être deux fois plus grosse que moi ? Tu dois bien bouffer à la cantine toi !?


- Ah non pas du tout, la cantine, ça n’existe pas encore, nous n’avons pas encore créé de moufflets dont nous souhaiterions nous débarrasser en créant des écoles. Mais ça viendra ! Non, pour être si dodue, je me bouche le nez et je me remplis d’air comme ça, …


- La vache ! Ca marche super bien ! J’essaie !


Et nos deux Jourtèques venues de nulle part ont commencé à gonfler, gonfler, pour se marrer, jusqu’au moment où elles ont éclaté ! Loin de mourir, (ce serait trop triste comme histoire, si vous tenez à chialer, lisez Bambi ou regardez le Titanic !) elles se divisèrent en un Miyards de toutes petites Jourtèques.


Elles ont commencé à vraiment bien se poiler de leurs conneries nos Jourtèques ! Et pour rigoler encore plus, en plus de se diviser, elles ont inventé le Disco et les pat’d’eph verts pomme. Pour les autres couleurs, il faudra attendre les années 70’s et pour le Taupe, les années 2000 avec M6 Déco.


Après un nombre incalculable de divisions, certaines Jourtèques ont eu des dégénérescences. Au lieu d’éclater, comme leurs consœurs et pouvoir continuer de gambader à loisir dans l’infini et au delà (comme l’amour que l’on porte tous à Noenoeil), et bien, elles se sont figées. Elles sont devenues rigides et immobiles.


Pour qu’on puisse reconnaitre les Jourtèques originales de celles qui ont muté, nous appellerons les mutantes : « Photosphères luisantes atypiques nouveaux énergumènes totalement étranges ». Enfin par leur anagramme, ce sera plus rapide : « PLANETE »


Cette mutation pourrait être triste si une équipée sauvage de mini Jourtèques, refusant le conformisme, et n’acceptant pas de se faire gonfler par leur hiérarchie – Heu pardon, gonfler d’air – n’avaient pas eu une idée de génie. C’est cette idée qui va faire de nous ce que nous sommes aujourd’hui.


Il y a bien quelques hérétiques qui pensent qu’Adam et Eve ont créé toute forme de vie humaine, mais ils mentent ! Et vont bientôt passer au bucher, j’ai les noms et les Facebook, il m’en reste 27356842 à Jeanne D’Arquiser !


Leur idée : Elles décidèrent de se coller aux grosses Jourtèques rigides et immobiles. Les mini Jourtèques entamèrent alors la colonisation des Planètes.


Les mini Jourtèques on commencé à évoluer pour s’adapter à leur nouvel environnement. Des petits membres ont commencé à pousser pour leur permettre de se déplacer. Et ainsi de suite, d’autres petits membres pour attraper ou stabiliser, d’autres petits membres pour faire joli (selon elles, parce que, quand on voit le résultat final avec la tignasse de Tina Turner, on peut se poser des questions sur leur degré d’alcoolémie aux Jourtèques !).


Les Jourtèques colonisatrices, rebelles par nature, ont toutes cherché à se différencier les unes des autres. Elles ont créé des clans selon leurs affinités. C’est ainsi qu’aujourd’hui, on peut observer une diversité hallucinante des espèces qui peuplent notre Jourtèque rigide, enfin, notre Planète.


Au fur et à mesure, elles se sont trouvé des noms de clans, pour marquer leurs différences, c’est ainsi qu’on voit aujourd’hui des Jourtèques nommées « haricot », « cheval », « amandine » (une race vachement rebelle), « Fourmi »… Wikipédia pourra vous aider à reconstituer la liste complète des nombreuses variétés de Jourtèques existant. Je crains que ça ne me prenne trop de temps de vous la citer ici.


A ce jour, le mot Jourtèque en lui-même ne se transmet que de bouche à oreille (de bouche à bouche, c’est un French kiss, et vous pouvez trouver un bon prof en contactant un célèbre fournisseur d’accès à internet).


Seuls quelques chanceux en ont entendu parler. Plus rares encore sont ceux qui en ont vu ! Pour vous aiguiller dans vos recherches et que vous puissiez mener votre enquête, à la recherche des dernières Jourtèques originales, je vous donnerai leur principale caractéristique :


Ce sont des petits êtres doux, très calmes et très sensibles qui vivent en général au fond des mixeurs. Elles se transmettent et voyagent grâce à Internet. « PJ » dans un email signifiant bien souvent Petite Jourtèque. Parfois, PJ peut signifier Papier Journal, mais c’est plus rare.


Voilà, vous savez tout de la création de l’Univers vu du Bocal, maintenant, vous pouvez continuer à vaquer tranquillement à vos activités du quotidien !


Bande de Jourtèques !

Publié dans C'est dans la tête

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